De visu, les poêles en fer ne diffèrent que très peu des poêles en fonte. De plus, techniquement, le pourcentage en carbone ne s’écarte que de 1%. Cependant, des divergences résident au niveau des avantages de cuisson que procure chaque matériau, dont le principe de diffusion de chaleur. Cela génère alors une réelle différence en termes d’utilisation.
Poêle en fer ou en acier: idéale pour frire
Les amateurs de fritures peuvent se fier sans souci à la poêle en fer. Sa structure hautement conductrice va accélérer la température. Ainsi les viandes et les pommes de terre, tout comme les œufs sur plat vont dorer assez rapidement. Avec une bonne anti-adhérence, elle est donc l’outil de friture par excellence. Comme l’outil en question se refroidit aussi rapidement, cela permet de libérer l’ustensile dans un délai record. L’alliage de fer et du carbone (qui devient de l’acier) permet à l’ustensile d’être plus résistant avec le temps. Mais les inconvénients résident dans les faits qu’il existe des risques de rouille et qu’il ne convienne pas aux plats à mijoter.
Poêle en fonte pour une meilleure cuisson
La fonte se reconnait facilement par rapport à son poids. Le matériau lourd conserve la chaleur et se chauffe petit à petit, répartissant avec homogénéité la température. Ainsi, la poêle en fonte est l’ustensile de référence pour cuire les viandes à point, les plats à sauce ou des omelettes en douceur. Elle est préconisée pour sa durée de vie et son anti-adhérence naturelle, sans parler de sa résistance au temps, ce qui constitue un investissement pertinent à long terme. Effectivement, le prix d’une poêle en fonte est plus élevé à cause de la finesse de sa fabrication. Ceci dit, elle n’est pas très commode pour les grillades.